Et voilà c’est reparti ... 
Après l’épisode de la transhumance (cf. rando du 11-10-21), nous voilà prêts pour une exploration plus audacieuse de la forêt de Ferrières.
Après le RDV classique au CDBM et un départ sans problème, nous nous retrouvons dans une épaisse brume devant l’entrée principale du château de Ferrières.
Nous sommes 16, et entamons notre périple. Au bout de 300 m nous tombons nez à nez avec une magnifique pancarte nous prévenant que le début de notre parcours est incompatible avec la décision de la société de chasse locale … Heureusement il est tôt, et le chasseur qui était en train de poser la pancarte nous indique que nous avons largement le temps, "les premiers tirs ne seront pas avant 10h30" (assertion qui suscita un débat au sein du groupe « les chasseurs attendent la levée du brouillard pour éviter tout accident », ou, « les chasseurs sont des "lève-tard", et c’est plus ce que c’était, etc … »).
Nous continuons donc, certains regrettant leurs gilets jaunes laissés sur un rond-point dans leurs coffres.
Nous saluons au passage la famille "chêne à 9 frères", et constatons l’absence du petit dernier (il faudra qu’on pense à faire corriger les infos touristiques).
Nous avons passé la première zone sans encombre, on va tenter d’éviter tout accident avec la deuxième société de chasse. Nous traversons le pont sur l’étang de la Planchette dans une brume cette fois-ci moins tenace, et sans s’attarder plus que de raison, nous quittons la zone sensible. Grace à dieu (et un petit peu aussi à Henri
) nous avons maintenu l’intégrité du groupe.

Que d’anecdotes à partager lors de la pause banane !
Nous repartons ensuite pour rejoindre le restaurant que nous atteindrons à 12h10 (Pierre me fait immédiatement remarquer que nous sommes en retard…). La salle est propre, le personnel agréable, les plats simples mais copieux. L’adresse est à retenir (Malocco à Pontcarré).
Après le café, nous repartons sur des chemins plus ou moins boueux, mais toujours bien visibles, avec, pour le plaisir de tous, de nombreuses traversées de rus.
Cette seconde partie du parcours nous fait passer par l’allée Piscop entourée d’une dizaine de sculptures (qu'il faut chercher) sur des arbres morts. Puis nous apercevons l’allée des séquoias géants (97 quand même) avant de contempler les 7 totems sculptés par Daniel STINUS dans des restes de troncs de séquoias abattus lors de la tempête de 99. Nous traversons ensuite la ville de Ferrières en passant devant l’ancienne distillerie et l’ancienne buanderie. Dernier coup d’œil sur l’église qui ne possède pas de clocher, et nous rejoignons, à travers un lotissement, le château de Ferrières.
Aucun des participants n’a rebroussé chemin, j’en conclus que la journée a été bonne.
Je vous souhaite une très
et surtout une
Henri